It’s all about the bass ! #1

Bonjour tout le monde ! Il est actuellement 1h50 du matin, nous sommes dans la nuit de vendredi à samedi et je me rends compte que je n’ai pas encore préparé mon article de cette semaine.
Bon, je dis article mais même si je vais essayer de faire un peu de backstory, ça va être un peu différent.

Comme le titre de l’article l’indique on va parler basse aujourd’hui. Alors non, on ne va pas parler des bons gros subwoofers que les fans de tuning installaient dans leur Golf GTI.

Petit exemple pour illustrer mon propos

On va donc parler de l’instrument. Vous savez, ce cousin pas si éloigné que ça de la guitare mais qui est plus gros et a moins de corde ? Vous voyez toujours pas ?
Alors peut être que vous allez mieux vous rendre compte avec ça :

Ces trois premières notes, celles qui font vibrer vos intestins et ordonnent inconsciemment à votre cul de bouger. C’est le pouvoir de la basse. Et rares sont les instruments qui sont capables d’être indispensable au groove d’un morceau, tout en étant aussi discret, puisqu’on remarque encore que beaucoup de gens sont incapables de distinguer la basse de la guitare électrique dans un morceau.
Et cet instrument est à l’image du musicien qui en joue finalement. Demandez à n’importe qui de nommer des bassistes célèbres, peu de gens pourront vous répondre. Alors que Jimi Hendrix, Eric Clapton, Carlos Santana ou encore Kurt Cobain sont beaucoup plus reconnus dans la culture populaire.
Pourquoi ? Parce que le bassiste travaille dans l’ombre. La reconnaissance, il la trouve dans votre déhanchement. Si votre corps bouge, ça veut dire que le bassiste est bon.

Du coup, si j’ai décidé de vous parler musique aujourd’hui, c’est parce que je suis moi-même bassiste. Enfin, je l’ai été très sérieusement dans ma jeunesse puis j’ai arrêté, puis j’ai tenté d’y revenir, puis j’ai encore arrêté.
Je ne dirais pas par lassitude ni par manque de temps puisque j’estime que quand on est capable de passer 100h sur le même jeu c’est qu’on ne manque pas de temps (coucou Persona 5), mais plus par excès de flemme. J’ai toujours aimé cet instrument car grâce à lui j’ai pu découvrir beaucoup de groupes ainsi que des morceaux incroyables qui sont pourtant en dehors de mes goûts musicaux. (Spoiler Alert : Mon morceau préféré de variété française à jouer à la basse est le très célèbre Magnolia Forever que l’on connaît tous.)

Le confinement m’aura permis de ressortir ma vieille basse que je traine depuis 12 ans, celle sur laquelle je joue de manière sporadique. J’ai pu rejouer entre 1h et 1h30 par jour et garder ce rythme-là car comme je l’ai dit plus haut, c’est vraiment un instrument que j’aime. En tout cas, après une semaine à jouer quotidiennement, j’ai pu retrouver de bonnes sensations.
Je vous ai donc pondu une petite cover d’un morceau de Paramore issu de leur dernier album sorti en 2017. Bien entendu c’est loin d’être parfait hein, mais je suis assez content du résultat final !

Je vous laisse donc avec cette petite vidéo et je vous dis à la prochaine !

– Birdy –

Recette #1 : Gâteau triple chocolat.

Ahhh la bouffe ! Clairement une autre de mes passions. J’ai très vite été plongé dans ce milieu parce que quand j’étais petit ma mère cuisinait assez souvent et comme j’étais intrigué, je tentais de l’assister du mieux que je pouvais.
Le déclic c’est fait, la première fois que je suis allé dans un restaurant. Le chef de cuisine du restaurant où on était allé en famille ce soir-là était notre nouveau voisin de palier. Il était venu à notre table pour nous saluer et savoir ce qu’on voulait prendre et moi j’étais là, perdu et tenté, par tous les plats présents sur la carte. J’ai vraiment de vagues souvenirs du déroulement des évènements parce que j’étais très très jeune (6-7 ans), mais il a dû me rassurer en me disant qu’il allait me préparer quelque chose de spécial.

Et il ne m’avait pas menti. Il s’était démené pour me servir des versions miniatures de plusieurs de ses plats.. Soyons honnête, ce n’était pas un restaurant gastronomique, c’était un restaurant tout ce qu’il y a de plus normal avec principalement, des pizzas, des tartes flambées, des pâtes, mais j’étais aux anges. J’étais en train de vivre mon premier orgasme culinaire, et ça allait changer ma vie.

Je pense que mes parents ont dû se rendre compte à l’époque de l’impact de cette soirée, qui restera encore gravée dans ma mémoire 25 ans après, car quelques jours plus tard, Fabien (mon voisin donc), décida de m’offrir mon premier couteau. J’ai compris quelques années plus tard que je pouvais faire de cette passion un métier, puisqu’à la fin de mes années de collège j’ai fait le choix de me diriger vers un lycée hôtelier.

Pourtant, mes études en restauration ont plutôt étaient un deuxième choix. Mes notes n’étaient clairement pas assez bonnes pour faire ce que j’aurais voulu à l’époque. Je ne me voyais pas partir en filiaire générale et, même si à cette époque je faisais régulièrement à manger chez moi le soir, c’était des trucs très simples. C’est donc en arrivant au lycée où j’ai vraiment pu apprendre à tenir un couteau, à faire cuire de la viande, à faire de bonnes sauces, bref à prendre de l’expérience.

Par contre la pâtisserie, ça a toujours été ma bête noire lors de mes années d’études. Il fallait être trop précis, méticuleux, je me sentais beaucoup plus à l’aise dans la confection de plats et d’entrées. Du coup, même après mes études et après avoir quitté le secteur de la restauration, les desserts, c’est ce que je fais de moins. Mais cette période de confinement m’aura peut-être réconcilié avec la fabrication de dessert. En effet, depuis mi-mars j’ai fais pas mal de fournées de cookies, de brioches, de tartes aux fraises.

La recette que je vais vous partager aujourd’hui est simple mais à la faculté d’être hyper impressionnante pour vos convives. Simple parce qu’elle est composée d’un biscuit à base d’Oréo et de trois mousses au chocolat avec de l’agar-agar pour pouvoir les figer. C’était la première fois que j’utilisais l’agar-agar dans une recette et j’avais peur d’en mettre trop et de rendre ça un poil trop compact comme quand on met trop de gélatine. Et bien même en surdosant légèrement les quantités, on arrive à garder une belle consistance. 

  • 200gr d’Oreo
  • 60gr de beurre
  • 3 fois 3gr d’agar-agar
  • 150gr de chocolat noir
  • 150gr de chocolat au lait
  • 150gr de chocolat blanc
  • 1L de crème à fouetter

Voilà, vous avez la liste de vos ingrédients et concernant les accessoires vous aurez obligatoirement besoin d’un moule à charnière et au minimum d’un fouet électrique. Personnellement, j’ai utilisé mon robot pour la confection des mousses au chocolat et du biscuit Oreo.

Commencez déjà par faire fondre vos 60 grammes de beurre et, si vous n’avez pas de robot, mettez vos Oreos dans un sac congélation et réduisez les en poudre fine à l’aide d’un rouleau à pâtisserie. Incorporez le beurre fondu jusqu’à obtention d’une pâte homogène.

Une fois que vous avez obtenu ce résultat, prenez votre moule et étalez la pâte dans le fond en essayant de la rendre le plus lisse possible. Si vous voulez qu’à la découpe, les couches soient bien nettes il faut que cette base soit le plus lisse possible. Ensuite mettez au réfrigérateur.

Maintenant que votre base est réalisée, il ne vous reste plus qu’à faire vos trois mousses au chocolat.

Pour ça, on va d’abord diluer l’agar-agar dans un tout petit peu d’eau tiède puis on va faire fondre 150 grammes de chocolat noir, 120 grammes de crème et l’agar-agar au bain marie.

Une fois que le tout est entièrement lisse, mettez 160 grammes de crème dans un bol et commencez à monter la crème en chantilly. Quand vous apercevez que la crème commence à s’épaissir (voir photo), baissez la vitesse de votre fouet et incorporez-y le mélange de chocolat fondu. Faites bien attention à ne pas trop battre votre chantilly au risque de vous retrouvez avec quelque chose de grumeleux.

Si vous vous retrouvez avec une consistance trop liquide ou au contraire que votre crème tourne au beurre parce qu’elle a été trop travaillée, ne vous inquiétez, il y a toujours une solution.
Premièrement si votre mélange final est trop liquide, vous pouvez remettre 30gr de crème à fouetter et, dès que celle-ci commence à être bien ferme, y intégrer votre mélange.
Si au contraire votre mélange tourne au beurre, vous pouvez tout remettre à fondre au bain-marie et utiliser 30 gr de crème que vous fouetterez fermement en y intégrant votre mélange délicatement.

Dans tout les cas, l‘agar-agar va jouer son rôle de gélifiant naturel, c’est à dire que peu importe la consistance de votre mélange, celui-ci va se figer au froid. L’importance d’avoir une belle mousse réside dans la dégustation et c’est ce qui va permettre d’avoir un gateau léger et aérien.

Versez votre mélange dans votre moule puis mettez au congélateur le temps de préparer la prochaine mousse en suivant le même procédé. Comme l’idée est de faire un dégradé, poursuivez avec le chocolat au lait puis le chocolat blanc.

Chocolat noir
Chocolat au lait
Chocolat blanc

N’hésitez pas à prendre votre temps entre chaque mousse, il faut compter au moins 30 minutes au congélateur pour que ça devienne solide.
Quand les trois étapes sont réalisées, laissez le gâteau au réfrigérateur pendant 4h minimum.
Pour le démoulage, je vous conseille d’utiliser un couteau à lame fine que vous aurez trempé dans de l’eau bouillante, ça vous permettra d’avoir une coupe net et ça n’abimera pas votre joli gâteau. Passez donc votre lame tout autour du gâteau puis ouvrez votre moule à charnière.

Pour la décoration, j’ai utilisé du cacao en poudre et des fruits rouges. Je pense que la prochaine fois que je réaliserais ce gâteau, je tenterais un glaçage au chocolat pour “fermer” le gâteau et rajouter un couche supplémentaire au découpage.

Vous avez vu ? Je ne mentais pas quand je disais que la recette était simple !
Je mettrais à jour la recette si je la retente avec le glaçage au chocolat.
En tout cas, n’hésitez pas à me partager des photos de vos réalisations !
Bon appétit !

-Birdy-

Final Fantasy VII Remake

Ah, quel plaisir d’ouvrir enfin ce blog ! Alors du coup pour marquer le coup, il fallait un article un peu spécial et quoi de mieux que Final Fantasy VII Remake. Je vais être franc avec vous, je l’ai adoré ! J’avais peur d’être déçu, parce que les derniers épisodes de Final Fantasy (à part le XIV <3) ne m’ont vraiment pas convaincu et pourtant, j’ai pris mon pied pendant 40h. Autant être honnête, cet article sera entièrement subjectif et certains screenshots peuvent vous gâcher la découverte. En tout cas, je vous souhaite une bonne lecture.

Voilà mon premier contact avec Final Fantasy VII. Cet AMV (ce terme qui nous rend tout de suite vieux) qui passait facilement trois fois par jour après la sortie du jeu en 1997. Et c’est marrant parce que sur le coup, j’y faisais absolument pas attention. Faut savoir qu’à l’époque, les clips de ce genre, y’en avait la blinde sur GameOne et du coup pour moi, bah ça passait inaperçu.

Un jour, alors que j’étais en 6ième et un peu avant les vacances de Pâques, j’ai réussi à convaincre ma mère de m’acheter un jeu de PlayStation pendant qu’on faisait les courses. Sans m’en rendre compte, ça allait marquer le début ma relation avec la saga Final Fantasy puisque ce jeu, c’était…

Bust A Groove !

Bon je sais, c’est assez difficile de croire que ce jeu ait un lien quelconque avec FFVII. En fait, j’ai dû le garder que quelques jours, avant qu’un pote de classe me demande, autour d’une partie de ping pong (les bonnes vieilles tournantes hein !) de lui prêter. Comme j’ai dit, je ne connaissais Final Fantasy VII qu’au travers de ce clip vu sur GameOne. Du coup quand il a proposé de me le prêter, j’étais pas plus emballé que ça.

Le début d’une grande épopée

En rentrant chez moi, mon frère me disait qu’un pote à lui l’avait et que c’était, je cite « de la merde ». Mais j’avais 11 ans, j’étais « grand et capable de me faire ma propre opinion. Je me rappelle parfaitement de ma première session, à jouer devant mon frère et mon père (qui jouait encore énormément à l’époque, mais j’en reparlerais plus tard). C’était pour moi une découverte totale, parce que c’était le premier FF à sortir en Europe et puis à l’époque quand on avait 11 ans, on avait rarement une grande expérience avec les RPG. Du coup, on peut dire que j’y connaissais absolument QUE-DALLE !

Je me rappelle aussi avoir plutôt bien poncé le jeu pendant les vacances de Pâques. Enfin quand je dis bien poncé, j’étais juste sorti de Midgar. Mais à l’époque ça semblait déjà énorme ! C’était exactement le même sentiment que quand on récupérait les 3 pendentifs dans The Legend of Zelda : A Link to The Past et qu’on découvrait le Dark World. Cette impression d’avoir quasiment fini le jeu, alors qu’en fait, il venait de commencer. C’est extrêmement difficile de trouver une parallèle avec un jeu sorti récemment. Mais en gros, c’est comme si les développeurs vous disaient :

« Bon gamin, tu t’es bien amusé avec le tuto mais maintenant le vrai jeu commence, on va te donner ta liberté. Have fun !« 

Bref, à la rentrée des vacances de Pâques, mon pote me demande où j’en suis. Je finis par découvrir que je suis arrivé plus loin que lui et il finit par me proposer de garder Final Fantasy VII contre Bust A Groove. Pas mal comme échange, n’est-ce pas ? 😉

Bon, je vais quand même vous parler rapidement du pitch de départ du jeu sans rentrer trop dans les détails. On n’oublie pas que le remake ne couvre qu’une petite portion du jeu d’origine (à savoir 6 ou 7 heures).

On incarne Cloud Strife, ex-SOLDAT et maintenant mercenaire engagé par Avalanche, groupe d’éco-terroriste ayant pour mission de mettre à mal la Shinra. Cette compagnie qui puise les ressources de la planète grâce à des réacteurs pour fabriquer de la Mako, source d’énergie primaire utilisée à travers le monde. Le souci, c’est que plus on puise dans les ressources de la planète, plus elle s’affaiblît. Mais ça, la Shinra s’en inquiète pas.

C’est assez « marrant » de voir que le scenario d’un jeu de 1997, s’inscrit encore plus dans la realité 23 ans plus tard.

Lors de sa première mission, Cloud fait donc la connaissance de Barret, le chef d’Avalanche, ainsi que de ses subalternes Jessie, Biggs et Wedge. Après la mission, Cloud ira donc au Seventh Heaven, un bar servant de QG à Avalanche et tenu par la barmaid Tifa, son amie d’enfance. C’est elle qui a fait appel aux services de Cloud pour aider Barret et ses amis dans leurs missions. Plus tard il fera la connaissance d’Aerith, vendeuse de fleurs et dernière descendante de la lignée des Anciens. Bien entendu, tout le monde n’est pas forcément gentil dans Final Fantasy VII et des tas d’antagonistes seront là pour vous barrer la route, dont Sephiroth ancien mentor mais aussi pire ennemi de Cloud.

Faut savoir qu’y a eu pas mal de projets autour de Final Fantasy VII pour étayer le lore du jeu. On ne va pas se mentir, il n’y a pas eu que du bon mais celui qui nous a fait le plus fantasmer, c’est Final Fantasy VII Advent Children. Deuxième film en CGI produit et réalisé par Square Enix, FFVII AC est passé du stade de court à long métrage au fil de son développement jusqu’à bénéficier d’une version complète de 2h06.

La claque, cette intro version 2020 c’est juste la grosse claque. Je pense sincèrement que tout les fans de FFVII ont eu de gros frissons devant. Et en plus de ça, le jeu est plus beau que ne l’était FFVII AC, que demander de plus ?

Du coup FFVII Remake, ça donne quoi ?

Sur l’ensemble du titre, on est sur de la haute volée, la mise en scène est folle et on sent bien que les producteurs ont voulu insuffler ce qui a fait le charme de FFVII AC en mieux. Certains pourront se plaindre que certaines séquences sont malaisantes mais ça m’a clairement pas ruiné l’expérience. Les personnages principaux bénéficient d’un détail incroyable, que ce soit dans les animations faciales, le regard qui paraît plus « humain », le grain de peau des personnages. Les scènes d’action sont fluides et extrêmement bien rythmées. J’ai d’ailleurs fait le choix de faire le jeu entièrement en VF sans sous-titre, pour apprécier au mieux ce qui se passait à l’écran.

Tifa & Aerith
Cloud
Barret

Ça c’est pour la partie cut-scene, in-game c’est different. En règle générale, l’Unreal Ungine 4 fait du très bon boulot, en particulier avec les lumières mais propose un rendu assez inégal. Bien que l’on puisse se retrouver avec des plans absolument fantastique (Wall Market et la maison de Don Cornéo, l’ascension vers la tour Shinra et la tour Shinra) le moteur s’en sort beaucoup mieux dans les environnements nocturnes.

Biggs
Aerith
Don Corneo & Cloud

Malheureusement on peut aussi se retrouver avec des endroits où les textures ne chargent pas et/ou sont quasi inexistantes. Pareil concernant les PNJ qui ne bénéficient pas du même soin que les personnages principaux en matière de modélisations (problème assez récurrent dans les jeux actuels). Toutefois, Midgar grouille de vie et on a un réel plaisir à se balader dans les rues des différents secteurs pour y écouter les conversations des passants.

D’ailleurs, comparé au jeu d’origine, je trouve que FFVII Remake procure une sensation de culpabilité suite aux explosions des réacteurs. Grâce aux efforts de Square Enix pour rendre Midgar vivant, on se rend compte que nos actes ont des conséquences sur la vie des habitants et on arrive à se demander si nos choix étaient les bons (bien qu’inévitables).

Wall Market
Le Manoir de Don Corneo
Le cimetière des trains

Final Fantasy XV disposait d’un système de combat bancal, il était difficile de lire ce qui se passait à l’écran et on se retrouvait vite à adopter constamment la même stratégie. Le combat se lance, on scan pour détecter les faiblesses des ennemis et on reste appuyer sur le bouton d’attaque avec l’arme la plus efficace.
J’avais donc extrêmement peur du système de combat de Final Fantasy VII Remake, peur qu’on se retrouve finalement avec des boutons à masher et très peu de stratégie à mettre en place. Et bien, pas du tout. Je pense sincèrement que cet épisode possède le meilleur système de combat de la série. On a la possibilité d’effectuer deux types d’attaques en continue avec nos personnages et chacune de ses attaques augmente la barre d’Active Time Battle. Lorsqu’une portion de la barre est remplie, on a la possibilité de lancer un sort, une compétence ou un objet, ce qui a aussi pour effet de ralentir le rythme pour permettre au joueur de souffler et de mieux planifier son prochain coup. Mais attention, si vous attendez trop longtemps, le jeu va reprendre son rythme normal.

Ascension vers la tour Shinra
La maison Infernale
Vue sur Midgar

Encore une fois, on peut se rendre compte du soin apporter au jeu puisque chaque personnage possède un moveset et des capacités différentes. Par exemple Cloud qui sera beaucoup plus apte à faire des attaques au corps-à-corps, Barret lui sera plus utile à distance, Tifa aura la capacité de faire grimper la jauge de Choc au-delà des 160% et Aerith pourra enchaîner les attaques magiques à distance et buffer ses coéquipiers.

Comme dans Final Fantasy XIII, FFVII Remake possède un système de Choc qui permet d’augmenter la totalité des dégâts infligés aux ennemis de manière temporaire. Les conditions pour faire monter cette barre de Choc changent d’un ennemi à un autre et nécessitent d’exploiter à 100% les trois personnages en combat. Oui parce que si vous décidez de ne jouer qu’avec Cloud, vous vous rendrez vite compte que l’IA, elle, ne vous sera pas d’une grande utilité et ne prendra aucune initiative. Si on arrive à se débrouiller sans forcément trop jongler entre les personnages pendant la première moitié du jeu, ça devient plus problématique dans sa deuxième moitié. Deux points noirs à ajouter, les combats aériens qui sont hypers difficiles à gérer puisque l’on ne dispose pas de touche de saut et la capacité qu’ont nos ennemis à nous interrompre. En effet, dès que vous choisissez de lancer un sort, il y a une petite animation d’environ 2-3 secondes. Si l’ennemi décide de changer de place au moment où le sort est lancé, forcément il l’évite. Pour ça, je trouve que c’est encore assez juste, de la même manière qu’on peut éviter les sorts ou les attaques des ennemis. Mais si l’ennemi arrive à vous attaquer pendant cette animation, non seulement le sort est annulé, mais vous perdez les PM et le coût du segment d’ATB lié à son utilisation. Je peux vous dire que quand on perd bêtement un combat à cause de ça, c’est rageant.

Je vous rassure, ça m’est arrivé que 4-5 fois sur 40h de jeu, c’est donc assez rare mais je voulais le mentionner. Au final, après avoir compris qu’il ne faut pas foncer tête baissée face aux ennemis, prendre le temps d’analyser leurs faiblesses et jongler entre les personnages, je me suis rendu compte que je ne m’étais pas autant éclaté à combattre dans un Final Fantasy depuis longtemps.

Un rapide point concernant le système d’équipement, les materias sont de retour et fonctionnent de la même manière qu’avant. Elles peuvent être liées entre elles si l’arme disposent d’un point de connexion entre deux slots et permettent pas mal de combinaisons. Certains auront peut-être un souci avec le système d’invocation, bien différent de l’original, puisqu’une seule materia d’invocation peut être liée à un personnage. De plus, les Espers, ne peuvent pas être invoqués comme bon nous semble. En effet, lors de certains combats, une jauge d’invocation se remplira et, vous l’aurez compris, une fois pleine elle permet de lancer une des invocations équipées. Ensuite l’Esper prend place au combat pendant une période définie et vous avez la possibilité de déclencher des compétences d’invocation grâce au segment d’ATB de tout les personnages. Avant de disparaître l’Esper déclenchera une attaque finale infligeant un bon nombre de dégâts.
Du coup, le système d’invocation est plus proche de ce qu’on pouvait avoir dans Final Fantasy X. Je pense que la seule chose qui me gène vraiment dans ce système d’invocation, c’est la possibilité d’équiper une seule materia d’invocation par personnage. En revanche, elles bénéficient d’un traitement particulier puisqu’elles ne vont pas se mélanger aux autres slots car elles disposent d’un emplacement spécifique. À voir si dans le(s) prochain(s) épisode(s), on aura des armes avec plusieurs emplacements pour les materias d’invocation.

Final Fantasy VII Remake intègre un système de Cristarium comme on pouvait l’avoir dans Final Fantasy XIII. Celui-ci va permettre de débloquer des améliorations pour nos armes grâce à des points d’aptitudes. Les PA se gagnent à chaque montée de niveau et/ou en lisant des manuels d’armes. J’ai pas trouvé ça hyper fou-fou et c’est probablement une des mécaniques un peu superficielle du jeu, parce qu’il n’y a pas vraiment d’option de personnalisation au final. Alors oui, on peut effectivement privilégier un emplacement de materia en plus au lieu de 5% de dégâts supplémentaires pour les attaques Aériennes, mais au final le but reste de maximiser son arme à fond. Sans que ça ait vraiment d’impact négatif sur mon aventure, j’ai pu améliorer mes armes un peu à l’arrache sans réellement me soucier d’une optimisation particulière. D’ailleurs je pense que c’est d’ailleurs pour ça que les développeurs ont intégré un mode Automatique qui va, au choix, privilégier l’attaque, la défense ou bien une évolution équilibrée.

Les développeurs ont vraiment cherché l’inspiration dans ce qui s’est fait de mieux dans ses précédents titres et tout comme dans Final Fantasy IX (et aussi Lost Odyssey), chaque arme donne la possibilité d’utiliser une compétence spécifique. Elles possèdent une barre d’apprentissage qui se remplit au fur et à mesure de son utilisation (compter 10 utilisations en moyenne) et une fois apprise, permet de s’en servir peu importe l’arme équipée. Encore une fois, je trouve ça cool que les développeurs aient trouvé des petites astuces pour nous forcer à utiliser tout le panel d’armes, sans apporter de frustrations au joueur.

Il nous reste encore un dernier, mais pas le moins important, point à aborder puisqu’il s’agit de la musique. Il faut savoir que c’est aussi Final Fantasy VII qui m’a fait m’intéresser à la musique de jeux vidéo. Forcément, avec une durée de vie aussi longue, on apprend à aimer tout ces thèmes que l’on entend au cours de notre aventure. Même si je sais que la bande originale de FFVII ne fait pas partie des meilleurs travaux de Nobuo Uematsu, elle a pourtant une place importante dans mon cœur, chaque morceau agit comme une madeleine de Proust. Pourtant, à la sortie des trailers et des previews des journalistes, j’ai pas réellement cherché à me renseigner sur la bande originale du remake. Ce que j’entendais me plaisait et se rapprocher énormément des sonorités Metal qu’on avait dans FFVII AC.

Ce sont donc Masashi Hamauzu et Mitsuto Suzuki qui se sont occupés de réarranger les compositions de Nobuo Uematsu et WOUAH ! Vraiment, j’étais pas super fan des musiques de la trilogie FFXIII mais je suis bien forcé d’avouer que leur boulot sur ce Remake est majestueux. Ils ont réussi à garder l’ambiance des morceaux d’origine et à les sublimer. Les thèmes de combat et de boss sont super nerveux, mélange orchestre philharmonique et guitares saturées tandis que les thèmes d’ambiances sont beaucoup plus aériens mais traduisent la plupart du temps, une certaine inquiétude. Le jeu contient aussi de nouveaux thèmes qui collent très bien au reste de l’œuvre et qui se permettent, parfois, de surclasser les thèmes originaux.

Voilà, je pense avoir tout dit sur mon expérience avec Final Fantasy VII Remake, j’ai essayé de faire court tout en essayant de vous mettre l’eau à la bouche pour celles et ceux qui ne l’ont pas encore fait. J’ai fait exprès de ne pas parler du scénario en profondeur parce qu’on le connaît déjà depuis 23 ans et j’aimerais quand même vous laisser découvrir les quelques surprises présentent dans ce remake.

J’espère aussi que ce premier article vous a plu autant que j’ai pris plaisir à l’écrire.

-Birdy-

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer